vendredi 15 juillet 2011

Comment sauvegarder ses photos en lieu sûr lors d'un (long) voyage

Avant d'entamer mon périple long de 11 mois, je me suis demandé comment je pourrais garder mes photos en sûreté. Pour cela, j'ai acheté Pogoplug. Ce petit boitier au rose criard permet de faire la liaison entre un disque dur externe (DDE) et la toile internet de manière sécurisée. Cela veut dire que je peux accéder en lecture et écrire à mes fichiers stockés sur un Disque Dur physiquement "à la maison" depuis n'importe quelle liaison internet dans le monde. iPhone compris.


L'idée était bonne, mais en pratique je me suis rendu compte que 260Gb de photos en format RAW ça passe mal par les mailles cybernétiques. Trop lent et trop volumineux sont les deux adjectifs à attribuer à cet échec.

Alors je me suis rabattu sur une solution plus Old School : stockage des images sur un DDE qu'on envoie à la maison par colis. C'est la seconde fois que je réalise l'opération. La première en rentrant de Nouvelle-Zélande en Australie, la seconde, hier, avant de partir pour l'Indonésie. Où je fais quand même moins confiance quant à la sûreté de mon matériel.

Comment sauvegarder ses images lors d'un (long) voyage

Hier donc, j'ai acheté le plus petit DDE disponible, soit 500Gb pour $74 chez Dick Smith, une grande enseigne locale. Il faut savoir que je stocke mes photographies sur un DDE de 1To, habituellement collé avec un velcro au dos de l'écran.
 Je sais je devrais faire une copie déjà sur le disque dur du MacBook. Donc pour commencer : ne faites pas comme moi, sauvez sur le Disc Dur du laptop et un DDE.
Toujours est-il que sauver mes images sur un DDE m'a sauvé lorsque la machine a crashé à Melbourne. Lire ici l'article sur l'exaspérant SAV Apple mais comment j'ai tout récupéré avec TimeMachine.

Voici un court tutoriel sur comment sauvegarder ses images sur un Disque Dur Externe avec Lightroom.

Si vous possédez un Mac, il y a bien des chances que vous devez commencer par formater le disque dur. Allez dans le Finder, Applications, Utilitaires, Utilitaires du Disque. Ma machine est en anglais, si mes traductions sont approximatives, suivez les images :
Ensuite sélectionnez le Disque Dur que vous voulez formater. Ne vous trompez pas, c'est celui qui est normalement vide. Choisissez un nom et dans quel format configurer le volume : choisissez MS-DOS (FAT) si vous voulez puvoir utiliser le DDE sur un PC, Mac OS Etendu (journalisé) pour Mac uniquement.
Cliquer finalement sur effacer pour avoir un volume tout neuf !
Si vous voulez simplement copier vos images, faites un glisser-déposer.
Mais si vous travaillez avec Lightroom, voici comment procéder bien plus efficacement:

Ouvrons Lightroom, j'ai décidé de sauvegarder tout mon catalogue 2011 : 6218 photos
Une fois le ou les dossiers que vous voulez copier sélectionnés, allez dans fichier, Exporter en tant que Catalogue. (je sais mon LR aussi est en anglais)
Sélectionnez l'emplacement sur lequel vous voulez copier vos images (le DDE), baptisez le dossier de destination puis cliquez sur Exporter le catalogue
Ensuite, c'est là que ça va prendre du temps. Il m'a fallu presque 2h pour copier 150Gb. Peut-être que de copier d'un DDE à un autre DDE n'a pas aidé à la cadence, mais je n'imagine pas transférer tout ça online.
Et voila le travail : votre catalogue sauvegardé avec le développement, les mots-clés, les annotations, les copies virtuelles, everything. Gilles Theophile serait fier de moi :)
Le jour où il vous faudra récupérer un catalogue, faites le chemin inverse : fichier, importer depuis un Catalogue. Vous connaissez la combine maintenant :)
En attendant, il ne vous reste plus qu'à envoyer le Disque Dur à un proche, en recommandé de préférence.

Et vous, quelle est votre façon d'assurer la pérennité de vos images ?
Occasionnellement, j'utilise Picasa web pour sauvegarder les jpg en moyenne résolution.

R_


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Utiliser Lightroom

mercredi 6 juillet 2011

Internet en voyage - comment rester connecté

De nos jours, rare sont les quelques bourlingueurs à voyager sans skyper leur petite amie, envoyer un mail aux parents et uploader quelques images sur facebook. Pour les autre, traverser le monde en restant connecté n'est pas un luxe mais est devenu une presque nécessité.
Les raisons -valables- ne manquent pas : emails, Skype, Facebook, e-ticket, réservations online, météo, itinéraires, couchsurfing, actualité, galerie photos en ligne, etc.
Je ferais l'impasse sur les prétextes superflus comme les jeux addictifs, les vidéos débiles, les séries en streaming, le porno ou toute autre activité virtuelle accessoire mais plus ou moins indispensable.

Il existe trois manières pour surfer sur le cyber-espace hors de la maison :

1. Profiter des ordinateurs publiques
La première solution est d'utiliser les stations à disposition, par exemple dans les cyber-cafés, les backpackers, et quelques lieux publiques comme les bibliothèques, aéroports, offices de tourisme ou même supermarchés. En Australie et Nouvelle-Zélande, il est relativement aisé de trouver un périphérique pour se connecter, mais parfois le matériel est désuet ou en mauvais état. A ajouter le prix relativement cher (compter 4 à 10 AU$ par heure) et la connexion pas toujours rapide.
Un autre inconvénient est de devoir s'identifier sur chaque compte, de se rappeler chaque adresse et d'avoir ses fichiers ou ses photos sur une clé USB.
Ici l'astuce pour se connecter à bon marché est que certaines agences de tourisme comme www.tribaltravel.com.au , www.peterpans.com ou www.oztravelbugs.com , présents dans chaque coin touristique, offre 20 à 30 minutes gratuites quotidiennes pour leurs visiteurs.

2011.02.04_Southland-17

2. Voyager avec son laptop
Une autre solution est de voyager avec son propre laptop ou netbook. A vue d'oeil, sur la côte est australienne, presque 50% des packpackers voyage avec son propre petit ordinateur. L'inconvénient est la place que ça prend, le poids que ça pèse et qu'il y a toujours le risque de se le faire dérober. Néanmoins rare sont les fois où je ne me suis pas senti assez en confiance pour laisser des valeurs dans le dortoir, auquel cas on les sécurisera dans un casier ou auprès de la réception.

2.1 Le wifi, ces ondes magiques
Ce n'est pas tout de posséder la machine, il faut encore trouver du wifi, ce qui est facile dans tout lieu touristique. Des fournisseurs comme Global Gossip en Australie permettent de se connecter dans des centaines de backpacks et cybercafés. La connexion se paye soit par quart-d'heure ou soit en choisissant un forfait journalier, hebdomadaire ou mensuel. Attention aux fournisseurs qui fixent une limite de temps, de data ou les deux en même temps (je déteste ça), ceux qui créditent par tranche minutée et vérifiez s'il est possible de se déconnecter et reconnecter sans perdre son crédit.
Trouver du wifi gratuit est moins facile, mais il est toujours bon d'essayer dans les établissements publiques comme les bibliothèques, écoles, musées, aéroports et les Apple Store. Autrement, le MacDonald et les Starbucks restent une valeur sûre malgré parfois un débit escargotesque. Mon astuce préférée reste cependant de dégoter un café cosy qui octroie généreusement le wifi : pour 4$, vous aurez un cappuccino et 1h à 1h30 d'internet (selon l'humeur de la patronne). Simple, essayez de spoter d'autres utilisateurs à la terrasse derrière un clavier.

Modem USB // Internet en voyage

2.2 Modem USB
Pour ceux qui ne veulent pas dépendre d'un hotspot wifi, il reste la solution du modem sous forme de clé USB. La plupart des compagnies téléphones proposent des plans prépayés, néanmoins le surf se paye par jour ou par limite de données. Il faudra se méfier de la durée de validité du crédit (entre 30 et 100 jours généralement) ainsi que la méthode de facturation des données : par tranche de 10Mb, c'est de l'arnaque !
Cette solution conviendra pour quelqu'un loin des accès wifi mais peut se révéler pratique : pas besoin d'attendre les heures d'ouverture, et possibilité de se connecter dans les lieux les plus improbable. Dans un parc au centre ville, dans la voiture, un café, peu importe l'environnement tant qu'il y a de la couverture réseau.

3. Smartphones et consorts
Mon iPod Touch est devenu un compagnon indispensable, notamment pour sa capacité à se connecter au wifi, relever les mails ou son application Maps (qui ne m'empêche pas de me perdre, mais permet de me retrouver). Ceux qui craignent ou ne veulent pas s'encombrer d'un notebook peuvent toujours surfer avec un smartphone ou un iPod Touch. Je mettrais les possesseurs d'iPad dans le même panier, bien qu'ils restent (encore?) rare chez les backpackers. Le consommateur de données sur mobile se trouvera bien souvent derrière un McFlurry, dans un Apple Store ou partout ailleurs grâce à la 3G.
Solution de dépannage, le confort d'utilisation n'est pas la première qualité de ces petits appareils, néanmoins leur format passe-partout et leur pluridisciplinarité (internet n'étant qu'une fonction parmi d'autres) ont font un allié remarquable pour une utilisation ponctuelle.

Voyager avec un iPod // Comment rester connecter

A présent, à chaque voyageur de trouver la ou les solutions qui lui correspondent le mieux, en fonction de la nature du voyage, de la destination et de la façon de voyager.
Lorsque je voyageais en bus, je me connectais souvent le soir en auberge de jeunesse sur le wifi à disposition. Depuis que j'ai acheté un van, j'ai dans un premier temps été un client régulier des cappuccinos dans les McDonald et des bibliothèques mais à présent que j'ai une clé 3G, je ne pourrais plus m'en passer. J'ai pu me connecter en bord de plage, au pied d'Uluru et ce à toute heure, tant que je suis dans la couverture réseau de mon fournisseur d'accès.

Par ailleurs, si vous connaissez d'autres moyens de se connecter pour pas cher, n'hésitez pas à partager vos astuces.

R_

Internet en voyage // Comment rester connecté