On dit que les voyages forment la jeunesse : L'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Indonésie sont dorénavant mes terrains de jeux...
dimanche 21 novembre 2010
Fraser Island_
Avec sa plage carossable de 120km, Fraser Island est la plus grande île de sable du monde. Formée il y a plus de 800'000 années est une merveille écologique, anciennement connue sous le nom de K'Gari, ou Paradis, par les Aborigènes. Outre sa plage infinissable, l'île accueil une forêt tropicale qui recouvre la majorité de l'île, au sein duquel se cache des lacs d'eau douce aux couleurs émerveillantes. L'île fait bien entendu partie du patrimoine mondial de l'UNESCO, ou World Heritage en anglais.
C'est pourquoi on a loué LA Jeep et on parti, Benjamin, Adam de Miami et Stefano l'Italien et moi. Depuis Noosa, on a rallié Rainbow Beach en roulant le long de la plage à marée basse, puis au travers de la forêt. En chemin, on est tombé sur le Red Canyon, des monolithes de sable aux nuances rouge, orange, jaune ou blanche puis on a contemplé l'horizon depuis le phare de Double Island Point.
Une fois sur l'île, nous sommes partis voir le lac McKenzie, le plus beau lac du monde. Imaginez vous promener dans une forêt luxuriante, quand en fin d'après-midi vous tombez sur un lac. Un lac au bleu turquoise sur les bords, et au bleu profond en son centre, le tout entouré de verdure. Le plus beau dans tout ça ? C'est la plage, oui pas de galets ou de cailloux qui font mal aux pieds, mais du sable extra-fin ! Et l'eau est tellement douce, et tellement bonne… Le Paradis, disaient les Aborigènes, bénis soient-ils.
Le lendemain, on a long la plage jusqu'au Maheno Shipwreck.
Je ne me rappèle pas la première fois que j'ai vu une image de cette épave rouillée à moitié enfouie dans le sable, mais elle m'a fait rêvé. Pour moi, c'est devenu un symbole de voyage, d'une contrée lointaine et d'un horizon différent. Alors quand j'ai appris que l'épave était sur Fraser Island, je ne pouvais pas la manquer…
Mon rêve aurait été de la photographier à l'aube, avec une lumière à tomber et aucun touriste autour, malheureusement la marée haute en a décidé autrement.
Mon icône passée, on a poussé au nord jusqu'à Indian Head et les Champagnes Pools. Seul accès sûr à la mer (partout ailleurs, si la marée ne vous tire pas au large, les requins se chargeront de faire votre affaire), ces bassins vous protèges des vagues. Et quand celles-ci viennent s'écraser contre… bubulles !! Le plus top des jacuzzis.
Sur le chemin du retour, on a fait une petite rando en forêt. Ah oui, partout sur l'île, ils ne savent pas compter les distances. S'il vous faut 1.7km pour atteindre un point, au milieu vous aurez un panneau pour dire que vous êtes à 1.1km de la plage de départ, et qu'il reste 1.3km jusqu'au lac. Et c'est faux quand même. Enfin donc, nous avons marché les joliment 3km jusqu'au Lac Wabby en passant par une Sandblow, une impressionnante dune de sable où on a pris quelques "pictures funny".
Le lac d'un vert profond est coincé entre la dune de sable et la forêt. Chaque année la dune avance d'environ 3 mètres jusqu'à la disparition du lac. En attendant, ses eaux abritent des poissons-chats et des tortues :)
Crépuscule installé, les gérants du backpack à Eurong nous ont proposés de partager des pizzas au feu de bois et du crabe fraichement pêché, c'était simplement délicieux…
Enfin, pour le troisième et dernier jour, nous avons parcourus la piste longeant trois lacs, dont le lac Boomanjin qui doit sa teinte rouge-marron au sulfite, qui aurait des vertus revitalisantes pour l'argenterie et au lac Birrabeen qui est un lac McKenzie en moins joli.
En reentrant, on set encore passé par la dune de sable de Rainbow Beach, avec apiece sur la mer.
Le lendemain, on a encaissé le contre-coup de cette excursion de rêve, l'île est simplement idyllique, le temps fut parfait et la conduite sur sable, aussi bien sur plage qu'en forêt, finalement harassante…
R_
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